Le discours occidental sur la question des femmes est un discours calculé et politique
Le discours occidental sur la question des femmes est un discours calculé et politique. Le jour où cette idée et ce discours sur les femmes se sont développés en Occident, cela a été fait selon un calcul prudent. Bien sûr, ce que je dis n'est pas fondé sur des données et des informations précises, mais il y a des signes évidents qui appuient cette interprétation. Depuis la Renaissance en Occident, l'industrialisation et le développement de nouvelles industries, ce discours s'est progressivement développé et a atteint son apogée de nos jours. Bien sûr, ce sommet sera accompagné par un déclin et une décadence et ce mouvement verra, inshallah, son propre effondrement et sa propre destruction.
Le discours occidental sur la femme a plusieurs dimensions mais il a deux dimensions saillantes. La première est qu'il veut donner aux femmes une identité masculine. C'est-à-dire, il veut que les femmes se comportent comme des hommes. C'est un aspect important de ce discours. L'autre est qu'il réduit les femmes à un objet de plaisir pour les hommes, avec le plaisir de regarder les femmes ou d'autres plaisir encore pires. C'est un autre aspect du discours occidental sur la femme. Le féminisme et les mouvements semblables qui se sont répandues dans le monde contemporain, sont en fait, les produits et les conséquences du discours occidental.
Ils veulent donner aux femmes une identité masculine en les occupant à des emplois qui sont plus compatibles avec les caractéristiques physiques et intellectuelles des hommes. Ils sont fiers de cette démarche et cherchent à la décrire comme un avantage et un honneur pour les femmes. Nous avons adopté une attitude passive face à cette démarche occidentale. Nous avons été trompés et l'avons involontairement et inconsciemment acceptée. Comme vous le voyez, aujourd'hui, nous sommes fiers d'avoir tel ou tel nombre de femmes à certains postes de direction. Ce que je dis ne doit pas être mal compris. Je n'ai pas de problème avec le fait de donner aux femmes des postes de direction. Je n'empêche pas les femmes d'être impliquées dans ces activités et je ne leur nie pas ce droit. Je ne pense pas que ce soit une mauvaise chose. Notre ministre de la santé et certains vice-présidents étaient de sexe féminin et les femmes ont des postes dans différents secteurs. À mon avis, il n'y a rien de mal à cela. Le problème est d'en être fier et de s'en vanter dans le monde, en disant que nous avons tel nombre de femmes aux postes clés. Cela signifie que nous avons été trompés et passifs. Il n'y a pas de quoi en être fier. Prenons le cas d'une femme qui a certaines qualifications, qui a développé ses capacités et s'est montrée apte à assumer un poste précis. Elle peut être autorisée à occuper ce poste parce que ce n'est pas illégal, mais ce serait une erreur d'être fier d'avoir tel ou tel nombre de femmes responsables dans les affaires exécutives. Nous devons être fiers par contre, d'avoir un grand nombre de femmes intellectuelles et instruites, et actives dans les domaines culturels et politiques. Si nous disons que nous sommes fiers d'avoir un grand nombre de femmes (moudjahids) combattantes dans différents domaines, prêtes au martyre, ce sera une attitude appropriée de même que d'être fiers d'avoir un grand nombre de femmes actives dans les domaines politiques et révolutionnaires, qui écrivent et prononcent des discours. C'est une attitude appropriée.
Être fier de ces choses est approprié mais être fier d'avoir tel ou tel nombre de femmes ministres, députés et gestionnaires d'organisations financières, est une attitude erronée. Cela signifie une attitude passive face aux ennemis. Sommes-nous censés confier aux femmes des professions masculines ? Non, la position, l'identité et les caractéristiques des femmes sont nobles et respectables. Cette identité est à certains égards, supérieure à celle des hommes. Si nous adoptons une perspective globale, nous voyons que les hommes et les femmes n'ont pas de différence. Certains avantages ont été accordés aux femmes et d'autres aux hommes, en fonction des caractéristiques naturelles qu'Allah le Très-Haut, a conférées à chacun d'eux. Allah le Très Haut, a donné à chaque genre certaines caractéristiques. Chaque genre bénéficie de qualités exceptionnelles. Par conséquent, ils n'ont pas de différences en termes de qualité humaines ni des privilèges qu'Allah le Très-Haut, a donnés à l'humanité comme les droits humains, les droits sociaux, les valeurs et la perfection spirituelles. Un homme peut devenir Ali ibn Abi Talib (AS) et une femme peut devenir Fatima Zahra (AS). Un homme peut devenir Jésus (AS) et une femme peut devenir Marie (AS). Ils ne sont pas différents les uns des autres. Par conséquent, l'attitude juste est de reconnaître les femmes en tant que femmes, comme elles sont, comme de véritables femmes et filles, et en prenant en considération leur sexe et de voir quelles valeurs peuvent aider une femme ou la communauté féminine à atteindre la croissance et la transcendance. Cette perspective est la bonne perspective. Nous n'aurions pas dû adopter cette attitude passive face aux perspectives occidentales, comme nous l'avons fait malheureusement.
Quant à la seconde dimension du discours occidental qui consiste à faire des femmes un objet de plaisir pour les hommes, elle a frappé comme une tornade les pays islamiques sans défense pour aider les hommes à se livrer facilement aux plaisirs sexuels. Cela a été géré par l'Occident et a également frappé notre pays. Par plaisir, je n'entends pas le plaisir spirituel, psychologique et scientifique de deux personnes qui se parlent ou accroissent mutuellement leurs connaissances. Ce n'est pas de cela dont il s'agit dans le plaisir à l'occidentale. Heureusement, la Révolution est venue et a mis un frein à cela dans une large mesure. Cela doit être évité parce que c'est un grand danger et risque de causer un grand désastre. La question de l'hijab est une des conditions préalables. La façon dont nous devons nous vêtir et le modèle des relations entre hommes et femmes, sont les conditions préalables à cette question. Ces choses doivent être respectées pour que cette grande catastrophe - pour les hommes et les femmes - soit évitée. Bien sûr, la corruption morale humilie les femmes sans qu'elles en soient conscientes. Aujourd'hui, cette question est discutée en détail dans le monde. Je sais et je l'ai lu dans un certain nombre de textes, de journaux et de livres, que les intellectuels occidentaux commencent à ressentir une certaine peur et une certaine détresse face à cette situation. Ils ont raison mais ils l'ont compris très tard. Encourager les gens à la luxure - qui est centrée autour des femmes - n'est pas une chose sans importance. Aujourd'hui, vous pouvez voir que la situation s'aggrave dans le monde avec l'homosexualité et le mariage entre deux personnes du même sexe. Ce sont des abîmes profonds et dangereux pour la civilisation occidentale et pour ceux qui gèrent cette civilisation. C'est un précipice particulier dans lequel ils vont sombrer complètement et une pente dont ils sont à mi chemin.